Elles vont, elles viennent

À l’assaut de mon corps,

Maudites conquistadores !

Voyages sans transit, sans arrêts

Sans freins, elles font leur cabaret

C’est tout…

Elles vont, elles viennent

De moi à elles, c’est un corps à corps

Toujours là, même quand je m’endors

Escalades, descentes aux enfers

Me traquent, me mettent aux fers

M’enferment !

Elles vont, elles viennent

Avec elles pas de répit

Elles me hantent même la nuit

Elles vont, elles viennent

Se jouent de moi jusqu’au bout des doigts

Je le jure, c’est la dernière fois !

Pause du feu, je suis un pot-au-feu !

Ultime occasion un peu tard,

D’entrer en méditation

J’arrête le jeu, j’impose mes règles

Elles sont là mais ne me dirigent plus

Cette fois je les accueille

Je le jure sur cette feuille

Douleurs, plus peur,

Douleurs, douces sœurs,

J’instaure…

La douceur….  

B.Demets